Du mardi 13 mars au mardi 27 mars 2012,

 Vous êtes cordialement invités à venir découvrir les toutes 
 dernières toiles du peintre Jacques Vicens.   

* Texas Jack est un cow-boy chasseur d’indiens. Au cours de ses aventures héroïques, il ne lui arrive que des déconvenues. Il est chassé de la montagne Sainte Victoire de Cézanne par les indiens invisibles. Il fuit un rêve effrayant à grand galop dans la forêt du coucou suisse. Il essaye de sauver, en vain, le Saint Sébastien d’un anonyme du 19^ème siècle, des flèches tueuses et assassines. Avec sa fiancée Jane, il a horreur de l’art des tribus des indiens Basquiat.  Il n’aime pas non plus l’art abstrait noir et blanc du streetArt. Le soir, faisant boire son cheval à une mare, il aimerait avoir un minitel pour appeler 3615 Vava la séductrice des affiches arrachées de Jacques Villeglé.

Grace à la technique du collage en grand format, Jacques Vicens incruste le cow-boy Texas Jack, issu des bandes dessinées, dans des œuvres rappelant les peintres d’aujourd’hui ou d’hier. Ainsi, Texas Jack est dessiné au pastel ou peint à l’acrylique ou imprimé (selon la grandeur du travail) sur du papier calque. Ce calque découpé est ensuite collé sur un fond peint, comme un personnage de dessin animé. Cette technique permet à Jacques Vicens de présenter sur le même tableau deux façons de peindre très différentes. Sur le fond il utilise la peinture acrylique. Un premier aplat de jaune citron ou jaune fluorescent sur la toile donne au tableau la brillance et la clarté des paysages méditerranéens. Sur cet aplat il peint ce qui sera le théâtre de l’action du tableau. Il colle ensuite le personnage sur papier calque, ce qui met en relief au sens propre du terme le sujet. Les tableaux vivement colorés de Jacques Vicens sont inspirés et rappellent les bandes dessinées petit format : Buck John, Tex Tone, Cassidy etc. ainsi que les affiches des films western des années 60.

 "De l'Image au Rêve"... Photos dynamiques...

Une sélection de 19 tirages photographiques en couleurs, de formats 46x46 au 90x65, habilement présentés sur plexyglas.

D'autres tirages édités sur papier canson sont également mis à disposition du public.

Avant de présenter ici quelques mots de l'artiste, notons toutefois cette fascination que peuvent exercer

ces images, tant à l'age du numérique nous serions tenté de croire à un travail méticuleux (postérieur sur ordinateur) de l'artiste.

Mais non; de part sa technique de prises de vue bougées, tout sujet se transforme en une métaphore de matières-teintes, de mouvements (surtout) et de nouvelles lumières détachées du sujet initial, en inventant un autre.

A ses débuts, la photographie était crainte pour son aspect meurtrier envers la peinture.

Dans le sens où à cause de la photographie la peinture se perdrait, serait dépassée.

Ici la photographie se transforme, à bon escient, elle se tait pour devenir peinture.

Pures abstractions. Renouveau.

Détachement du sujet. Transfiguration.

Brice Bauer

"Je dis: une fleur!... l'absente de tous bouquets."

Mallarmé évoquait ainsi la poésie. Ce que crée Bernard Reignier est poésie. Son œuvre est une œuvre d'art,

à la fois peinture et photographie. Cela n'est pas réalité, et c'est pourtant un instantané pris dans la réalité avec

un appareil "bougé". Ce mouvement de l'appareil s'est communiqué au sujet photographié qui se trouve alors "transposé"...en sa propre disparition vibratoire, avec une très suggestive profondeur, dans une perspective évanescente.

(...)

L'auteur a proposé des titres. Le spectateur peut inventer des thèmes que lui suggèreront l'émotion et le rêve, et que chaque œuvre permet. Mais l'ultime impression échappe à toute formulation devant les cadrages, les formes,

devant la lumière nouvellement captée.

Extraits de l'article de Maurice Ménard publié dans le book de l'artiste

Les Femmes à l’honneur. Rien que les Femmes.
Jusqu’au samedi 28 janvier 2012, ce sont 16 artistes invitées que la galerie Quédar
propose avec son exposition « FEMMES, FEMMES, FEMMES », inévitablement éclectique
et pourtant singulièrement cohérente, puisque ce sera réellement de féminité
qu’il s’agira pour qui entrera en ce lieu, 6 quai des bateliers, à Strasbourg.

Galerie d’ailleurs repensée, à l’instar de cette volonté affirmée d’une nouvelle respiration, une nouvelle ligne conductrice, menée par l’Association du Corbeau, organisatrice
et en charge de l’espace.

Mais revenons, à l’exposition et aux œuvres en elles-mêmes. Diversifiées, oui.
Allant mêmes parfois jusqu’au grand écart, si l’on considère le minimalisme, franc et torturé des deux petits formats d’Annie GREINER, et le classicisme assumé, vaporeux,
et très asiatique de Limin CHEN. L’une travaillant par abstraction complète sur deux écrivaines pétries d’engagement( Nelly SACHS et Anna AKHMATOVA), l’autre sur la représentation figurative de fruits que l’on sait chargés de connotations érotiques.
Pourtant, rien ne se contredis ni ne s’écrase.
Oppositions parfois, mais apte à valoriser cette diversification des gestes créateurs.
Et puisque c’est de féminité qu’il s’agit, toutes les œuvres se répondent.

Féminité flagrante chez Ewa BATHELIER et ses sempiternelles robes d’éclaboussures.
Chez Myrtille BEAL où l’aspect charnel et méticuleux de sa sculpture cousue,
ne manque pas de rappeler ces représentations préhistoriques de Femmes Hottentotes.
Féminité liée aux sens picturaux, aux titres, aux atmosphères, cette fois de façon plus subtile.

L’éventail des techniques utilisées est large, indéniablement.
De la gravure (Angèle MISS) au monotype végétal (Danièle SCHIFFMANN),
en passant par la photographie, le travail par collages, par tempera, ou tirages sur plexyglas (Laurence SCHEER). Oeuvres mathématiques, graphiques (Louise FRITSCH),
ou pleines d’humour, de questions toujours, ou d'ambiguïté ( Suzan RAUCH et son « enculeuse de mouche »), voir d’étrangeté ( Pascale MORIN et ses sculptures à histoires
énigmatiques).

De la craie, à l’encre, à l’acrylique, au brou de noix, l’argile, le tissus, à l’objet
de récupération, jusqu’aux supports tous différents, rien ne semble délaissé pour
représenter définitivement ce qui fait de chacune d’entre elles,
des Femmes avant tout, et après tout…

Brice BAUER


N’oublions pas les autres artistes qui complètent cette exposition de qualité:
Claire-Marie BROLLY; Danielle CENKI; Eliane Cibiel; Cathy GANGLOFF; Edith HOF;
Vinca SCHIFFMANN;

L'exposition

FEMMES, FEMMES, FEMMES

débute aujourd'hui à 14 heures à la galerie Quedar

Vernissage le mercredi 11 Janvier à partir de 18 heures

Quelques images des artistes présentes à cette exposition

Laurence Scheer	Louise Fritsch
Claire Marie Brolly	Vinca Schiffmann

Angele Miss

Cathy Gangloff	Danielle Cenki
Eliane Cibiel	Pascale Morin

Pour son premier voyage de l'année 2012 l'association du Corbeau vous propose un déplacement en Allemagne, à Tübingen et Karlsruhe.

Kunsthalle - Tübingen
CÉZANNE RENOIR PICASSO & CIE
A l'occasion de son 40ème anniversaire le Kunsthalle Tübingen revient sur son histoire. On pourra y revoir les classiques de l'art moderne qui ont fait sa gloire : Cézanne, Dégas, Toulouse-Lutrec, Rousseau, Giacometti et Picasso.

Visiter le site de l'exposition

Staatliche Kunsthalle - Karlsruhe
LA BEAUTÉ ET LA MORT
Depuis l'antiquité les animaux ont diversement inspiré artistes et peintres de tous horizons. C'est à travers 120 œuvres,réalisées entre le 16ème et le 20ème siècles par des artistes célèbres tels que Dürer, Rubens, Weenix, Chardin, Goya, Manet, Ensor, Kokoschka et Beckman que l' exposition porte un regard passionnant et insolite sur les multiples facettes de l'histoire et les significations de la nature morte animalière.

Visiter le site de l'exposition

PROGRAMME et FORMULAIRE DE RESERVATION

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